Pourquoi certains chiens mangent leur caca ?
31 janvier 2020Chien d’assistance judiciaire, une première en France
21 février 2020Quels sont les gestes d’urgence de la vie quotidienne ? Lorsqu’un animal domestique se blesse ou est en péril ? S’il se fait mordre ou si je me fais mordre ? En cas de décès à domicile ? Autant de questions que tout propriétaire est un jour amené à se poser !
Situation d’urgence n°1 : on animal s’est blessé
Accident domestique, chute grave, morsure, piqûre, envenimation,… il s’agit là d’urgences qui nécessitent une conduite adaptée, suivie parfois d’une consultation chez un vétérinaire.
Sur un animal toute plaie est potentiellement infectée, pensez à bien la nettoyer et à la désinfecter avec un produit antiseptique (surtout pas d’alcool !).
En cas de piqûre d’insecte n’hésitez pas à appliquer de la glace ou à utiliser un appareil d’aspiration à venin après avoir au préalable tondu la partie de peau. Si piqûre par une abeille, tentez de repérer le dard car c’est lui qui est à l’origine de la douleur.
En cas de saignements, faites un point de compression puis un garrot pas trop serré le temps d’amener votre petit blessé chez le vétérinaire.
Enfin, n’oubliez pas de le rassurer et immobilisez-le le plus confortablement possible.
« Soyez vigilants !
Toute plaie, même
minime peut s’infecter,
au moindre doute
n’hésitez pas à consulter
votre vétérinaire »
Situation d’urgence n°2 : je viens de me faire mordre ou griffer par un carnivore domestique
Sur la centaine de milliers de morsures recensées chaque année en France, les chiens sont en cause 3 fois sur 4, et le chat 1 fois sur 10. Dans cette situation la conduite à tenir est sans appel et tient en deux points :
Toute morsure ou griffure par un carnivore domestique peut potentiellement transmettre la rage à la personne mordue. La première réaction est de mettre l’animal qui a mordu ou suspecté d’avoir mordu, sous surveillance sanitaire afin de procéder à une recherche des symptômes de la rage.
La bouche et les griffes d’un animal étant riches en bactéries, la personne mordue ou griffée, et ce, même si la plaie est légère, doit faire l’objet d’une prise en charge médicale surveillée.
Si la France est officiellement indemne de rage depuis 2001, elle fait l’objet d’une surveillance épidémiologique. Selon le Ministère de la Santé « Les rares cas observés chez l’animal dans notre pays concernent d’une part des chauves-souris, mais également des chiens et des chats, ou encore d’autres animaux infectés dans les pays où sévit la maladie, puis importés illégalement».
Situation d’urgence n°3 : mon animal s’est intoxiqué
Un défaut de vigilance et hop c’est la grosse bêtise ! Surtout quand certains produits comme l’antigel, dissimulent leur toxicité derrière un goût agréable et sucré. L’eau de Javel par exemple, est très prisée par les chats. Une fois ingérée, elle provoque des brûlures sérieuses à la langue et à l’œsophage. Les traitement de nuisibles : rats, souris, mollusques, escargot, limaces, sont à utiliser avec précaution ou à proscrire car responsables d’intoxications mortelles.
Certains médicaments et molécules chimiques (comme le cannabis pour ne pas le citer) peuvent avoir des effets délétères chez nos animaux. Enfin, période de Noël oblige, soyez vigilants sur les aliments comme le foie gras, le beurre, le chocolat. Ces ingrédients peuvent les rendre très malades (pancréatite aigue) ou plus grave, occasionner leur mort.
L’ingestion d’un produit toxique est une véritable urgence vétérinaire. Vous devez consulter IMMEDIATEMENT. Prenez soin d’identifier et de noter si possible la nature du produit toxique ingéré, sa quantité et l’heure, même approximative. Conserver l’emballage ou un échantillon pour permettre au vétérinaire de poser rapidement un diagnostic et mettre en place le traitement adéquat. Rappelez-vous : une prise en charge rapide peut sauver la vie de votre animal !
Situation d’urgence n°4 : mon animal décède à la maison
A la douleur de la perte d’un animal s’ajoute le questionnement sur les différentes possibilités de prise en charge du corps.
La dépouille de l’animal décédé peut être pris en charge soit directement par un centre de crémation, soit par votre vétérinaire qui vous proposera de le faire incinérer. Dans les 2 cas, vous pouvez choisir entre différentes options comme récupérer ses cendres ou assister à la crémation individuelle.
Vous pouvez également l’inhumer sur le site de votre choix (propriété privée, cimetière animalier). Il faut cependant veiller à respecter les contraintes légales d’un tel acte : poids de l’animal inférieur à 40 kg, enfouissement du corps à 35 mètres de toute habitation ou point d’eau, et à 1,20 mètre de profondeur, corps recouvert de chaux vive avant d’être enterré.
Situation d’urgence n°5 : j’ai trouvé un animal blessé
La mairie est responsable des animaux domestiques errants sur sa commune (article R. 211-11 du code rural et de la pêche maritime). Un vétérinaire mandaté par la fourrière communale le prendra en charge pour lui prodiguer les premiers soins. Il sera soigné puis ensuite remis à un refuge s’il n’est pas identifié. Même si ce n’est pas la procédure habituelle, vous pouvez l’amener directement chez un vétérinaire. Celui-ci a l’obligation de prendre en charge tout animal malade ou blessé pour lequel le pronostic vital est engagé. Il effectuera alors un contrôle et joindra son propriétaire si l’animal est identifié.
« La Mairie
est responsable
des animaux domestiques
errants
sur sa commune »