
Halloween : déguiser nos animaux ? Quelle horrible idée…
21 octobre 2025Léchage frénétique, poils arrachés, peau irritée : et si votre chat essayait simplement de vous dire qu’il ne va pas bien ?
Derrière ce geste de propreté peut se cacher une véritable détresse. Douleur, stress ou trouble du
comportement : le léchage compulsif est un signal d’alerte que les propriétaires reconnaissent encore trop rarement.

Quels sont les signes ?
En moyenne, un chat consacre entre 2 et 3 heures par jour à sa toilette. Ce rituel soigneusement orchestré élimine les poils morts, répartit le sébum et contribue à son bien-être.
Un léchage compulsif se distingue par son intensité, sa répétition et ses conséquences visibles. Ce comportement peut passer inaperçu, car le chat le fait souvent en cachette, notamment lorsqu’il est stressé ou observé.
Les signes qui doivent vous alerter sont des zones dépilées (souvent sur le ventre, les flancs ou les pattes), une peau irritée, des rougeurs ou l’apparition de plaies superficielles.
Un tel comportement n’a plus rien à voir avec une question d’hygiène : il devient automatique et apaisant, comparable à une manie humaine comme se ronger les ongles.
Des causes multiples : du stress à la douleur
Le stress et l’anxiété figurent parmi les causes les plus fréquentes : un changement d’environnement, l’arrivée d’un nouvel animal, une absence prolongée ou un déménagement peuvent déstabiliser votre félin. Le léchage devient alors un
comportement d’auto-apaisement. Il peut aussi traduire une douleur physique (allergie, piqûre de puce, irritation cutanée, arthrose), un trouble hormonal, ou encore un manque de stimulation chez les chats d’intérieur.
Selon une étude menée par l’Université d’Helsinki et le Folkhälsan Research Center, les chats présentant des comportements de peur ou d’anxiété sont aussi plus susceptibles de développer des troubles comportementaux comme le toilettage excessif. Les chercheurs soulignent le rôle clé de la socialisation précoce (avant les 12 semaines du chaton) et d’un environnement stable pour prévenir ces comportements compulsifs*

« Le stress et l’anxiété figurent parmi les causes les plus fréquentes »
Un signal à ne pas banaliser
Selon une étude de l’Université de Bristol, près de 60 % des propriétaires de chats n’identifient pas immédiatement le léchage excessif comme un signe de stress. Pourtant, ce comportement peut rapidement s’installer et devenir chronique.
Les vétérinaires recommandent une observation attentive du comportement et une consultation rapide dès l’apparition de signes inhabituels : zones chauves, peau irritée, perte de poils localisée, agitation ou isolement.
Comment aider son chat ?
Une consultation vétérinaire permettra d’écarter une cause médicale (allergie, dermatite, douleur). Si le diagnostic est comportemental, des solutions existent :
- enrichir le quotidien du chat (jeux, griffoirs, cachettes) ;
- lui offrir un environnement stable et prévisible ;
- utiliser des phéromones apaisantes ;
- et, dans certains cas, recourir à une thérapie
comportementale féline. - Avec un peu d’attention, de patience et d’amour félin, il est souvent possible de rétablir l’équilibre pour que sa toilette soit vraiment un moment de bien-être.
*Source : University of Helsinki & Folkhälsan Research Center, étude publiée en 2022 –
“Fearfulness associates with problematic behaviours and poor socialization in cats”
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