
Salon animalier Félinacs
8 avril 2019
INTOX sur nos amis les chiens
11 avril 2019Ça y’est il recommence… Tapi dans un coin, les oreilles penchées en avant, les pupilles dilatées, il est à l’affût, prêt à bondir sur sa proie et la proie c’est VOUS ! La raison de cette agression ? Aucune. Pourtant le pervers caractériel persévère et ne loupe jamais une occasion de vous agresser, de vous mordre ou de vous griffer de jour comme de nuit. City Pattes vous donne les clés pour déterminer et comprendre les raisons ce comportement (très) désagréable.
Définir les causes de l’agressivité
Quand il était un petit chaton trop mignon, ses morsures et ses griffures vous attendrissaient. Une fois adulte, ses attaques deviennent de plus en plus violentes et la situation moins amusante. M’enfin ?! C’est qui le patron ici ? Sachez qu’un problème médical d’ordre général peut être à l’origine de l’agressivité d’un chat. N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire avant d’évoquer un problème comportemental.
L’agression par prédation.
Vous êtes sa proie. Il vous guette, vous envisage, puis attaque vos chevilles découvertes, vos mollets, vos bras voire même votre tête. La nuit, il suffit qu’une partie de votre corps dépasse de la couette pour qu’immédiatement il y plante ses crocs. Et pour peu que vous manifestiez votre mécontentement : cri, mouvement brusque, fuite… arrêtez tout ! ça le stimule ! L’ennui, un logement sans accès extérieur, une absence de jouets stimulants ou encore une frustration alimentaire peuvent être les facteurs déclenchants d’un tel comportement. Voici quelques trucs et astuces pour tenter d’y remédier :

Augmentez vos temps de jeux,
Multipliez les jeux interactifs : pointeur laser, balles, canne à pêche etc.
Placez des postes d’observation aux fenêtres.
Autorisez-lui un accès extérieur.
Fractionnez ses repas que vous laisserez à sa disposition.
Cachez sa nourriture dans différents endroits ou dans des jeux type « Pipolino ».
Passez votre chemin lorsque qu’il est excité ou énervé.
L’agression défensive et territoriale
Un chaton mal sociabilisé car séparé trop tôt de sa mère et de sa fratrie peut développer un comportement agressif dès qu’il se sent menacé sur son territoire. Un inconnu humain ou animal, une contrainte, un geste brusque, une manipulation… peuvent provoquer chez lui des réactions extrêmes.
L’agression redirigée
La vue d’un ennemi à travers la fenêtre, une bonne odeur culinaire, un son aigu peuvent transformer votre gentil minet en boule de poils hirsute surexcitée qui va ensuite rediriger son émotion (peur, excitation ou frustration) vers la première personne la plus proche : vous. Notre conseil : ignorez-le !
« Un problème médical d’ordre général
peut être à l’origine de l’agressivité
d’un chat.
N’hésitez pas à consulter votre vétérinaire »

L’agression « sauvage » sans raison
Des troubles du comportement (hypersensibilité, dysthymie ou trouble de l’humeur, mauvaise socialisation aux humains, troubles anxieux importants, phobies) peuvent aussi être à l’origine d’une agression violente d’un chat sur son propriétaire. Selon Valérie Dramard, docteur vétérinaire comportementaliste, la prise en charge d’un chat très agressif s’effectue en trois temps.
« Le vétérinaire doit d’abord traiter l’urgence pour annuler les risques d’agression et différer une éventuelle décision d’euthanasie. Il doit ensuite établir un diagnostic et commencer à traiter le chat. Une thérapie comportementale associée à un traitement médical est alors mise en place. Enfin, une réévaluation comportementale est nécessaire 1 à 2 mois plus tard. »
Allez ZOU ! Au coin !
« Inutile de recourir à des punitions physiques, à des tapes, il ne les comprend pas. Quand vous punissez directement le chat, il associe son émotion négative à votre présence et non à ce qu’il a fait » rappelle Laetitia Barlerin, docteur vétérinaire et auteur de Chat : tout ce qu’ils essaient de nous dire. Et d’ajouter « Quand un chat devient agressif, enfermez-le dans une pièce le temps que la tension retombe ».